

« Au Tigré, observe la commission des trois experts, le gouvernement fédéral et ses alliés ont refusé à environ 6 millions de personnes l’accès aux services de base, à la nourriture, aux soins de santé et t à l’aide médicale pendant plus d’un an », avec « un impact dévastateur sur la population civile ».
« Nous avons des motifs raisonnables de croire, déclare la présidente de cette commission onusienne, que cela équivaut à un crime contre l’humanité ». « Nous avons également des motifs raisonnables de croire que le gouvernement fédéral utilise la famine comme méthode de guerre », ajoute-t-elle, avant d’appeler le gouvernement d’Addis-Abeba à « rétablir immédiatement les services de base », et d’appeler les belligérants, forces tigréennes inclues, à « veiller à ce que les agences humanitaires puissent opérer sans entrave ».
Appel à l’action des instances internationales
Le rapport d’experts exhorte les instances internationales et régionales à « prendre les mesures qui permettront de restaurer la paix et d’éviter de nouvelles violations des droits humains ».
En réaction à ce rapport, un des porte-parole des rebelles tigréens a estimé que les autorités du Tigré avaient toujours assuré que le gouvernement éthiopien était responsable de crimes contre l’humanité dans ce conflit.
