
Vladimir Poutine a annoncé une mobilisation militaire partielle de 300 000 réservistes. Cette décision intervient alors que les séparatistes prorusses en Ukraine ont décidé d’organiser des référendums à la fin de la semaine, en vue d’une annexion à la Russie. En riposte, Kiev a promis de « détruire » les Russes qui se rendront en Ukraine pour combattre, y compris ceux qui seront mobilisés après le décret du président russe Vladimir Poutine.

Lors d’une allocution télévisée enregistrée, Vladimir Poutine a annoncé mercredi une « mobilisation partielle » des Russes en âge de combattre, ouvrant la voie à une escalade majeure dans le conflit en Ukraine.
- Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a précisé que les 300 000 réservistes concernés par l’ordre de mobilisation représentent à peine « 1,1 % des ressources mobilisables ».
- Moscou se dit prêt à utiliser tous les moyens de défense pour se protéger. Vladimir Poutine a même laissé entendre qu’il était prêt à user de l’arme nucléaire pour défendre la Russie face à l’Occident, qu’il accuse d’être déterminé à détruire le pays.
- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit « ne pas croire » à l’utilisation d’armes nucléaires par Moscou dans la guerre en Ukraine, après que Vladimir Poutine a agité cette menace dans son discours.
- Emmanuel Macron a appelé la communauté internationale à « mettre le maximum de pression » sur Vladimir Poutine, qui s’est dit prêt à utiliser contre l’Occident « tous les moyens » de son arsenal.
- Le président américain Joe Biden a dénoncé, à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies, les menaces « irresponsables » de Vladimir Poutine sur un éventuel recours à l’arme nucléaire et accusé Moscou de violer les principes fondamentaux de la Charte de l’Onu.
- Plus de 1 000 personnes ont été arrêtées en Russie lors de manifestations improvisées dans au moins 23 villes du pays, contre la mobilisation partielle pour l’offensive en Ukraine, annoncée dans la matinée par le président Vladimir Poutine, selon une ONG. Les manifestants scandaient « Non à la guerre ! » et « Pas de mobilisation ! ».