
Quarante-huit heures après l’explosion du pont de Crimée, le comité d’enquête a dévoilé ses premières conclusions au président russe.
L’attaque du pont aurait été fomentée par des agents des services de renseignement ukrainiens avec l’aide de citoyens russes et de ressortissants étrangers.

Surprenantes, ces accusations réunissent tout ce que le Kremlin honnit en Ukraine et sonnent donc comme le signal d’une annonce forte à venir.

Quelques minutes plus tôt, c’est un autre signal inquiétant qui avait été envoyé par les services de sécurité russes, le FSB. Selon eux, l’Ukraine aurait multiplié les tirs sur le territoire russe ces derniers jours.
Les services ne précisent pas s’ils parlent du territoire russe ou des territoires ukrainiens récemment annexés par Moscou. Mais ces accusations sonnent comme un second signal inquiétant.
Tout porte donc à croire que le Conseil de sécurité convoqué par Vladimir Poutine pourrait faire l’objet d’une déclaration forte, une réponse à toutes les humiliations subies par l’armée et le pouvoir ces dernières semaines.
Pour autant, le Kremlin a fait savoir aux journalistes russes chargés de suivre l’actualité présidentielle que l’attaque du pont de Crimée n’entraînerait pas une utilisation d’armes nucléaires.