Le monde bouge et les enjeux géopolitiques et géostratégiques deviennent incontournables pour les grandes puissances en quête de renforcement des influences et des relations qui s’effritent aux profit de nouveaux partenaires de développement. C’est dans cette optique que les États-Unis d’Amérique entendent renforcer ses contacts en Afrique avec une nouvelle tournée de la Vice-présidente Kamala Harris.
Depuis la pandémie à corona virus qui a structurellement et humainement bouleversé l’occident suivi de la guerre russo-ukrainienne, le monde change et une nouvelle répartition sur la carte géopolitique devient inévitable avec la forte pénétration de la Russie sur le continent. L’arrivée de la deuxième personnalité la plus importante du gouvernement de Joe Biden n’a pas manqué l’occasion de relever dans son discours devant le Président Nana Akufo Addo au Palais Présidentiel d’accroître les investissements américains et de contribuer à la sécurité du pays. Le Président a exprimé toute la satisfaction de son gouvernement et des ghanéens de cette visite d’État et à rassuré être en mesure de mettre en marche cette nouvelle collaboration avec le pays de l’Oncle Sam. Après ces civilités solennelles , Kamala Harris a visité le château de Cape Coast qui est un lieu symbolique qui matérialise la traite négrière qui s’opérait sur la côte. À cet endroit les africains réduits en esclaves étaient embarqué de force pour l’Amérique. Ce trafic humain dégradant a duré plus de quatre siècles. C’est un véritable lieu de mémoire où elle a prononcé une allocation.
Après avoir compris qu’il n’est plus question de laisser l’Afrique aux mains des chinois et des Russes qui ont effectué des entrées tonitruantes dans les secteurs économiques, sécuritaires et politiques, les États Unis d’Amérique sont résolus à maintenir leur influence en multipliant des accords de partenariat sur le continent. La Tanzanie et la Zambie sont les étapes suivantes d’une tournée qui est loin d’être une simple ballade touristique.